A vec l'arrêt d'Universal Analytics début Juillet, vous avez été nombreux à vous demander s'il fallait migrer vers Google Analytics 4 ou s'il existait des alternatives conformes au RGPD et validées par la CNIL.
Arrêt d’Universal Analytics
Depuis début Juillet, Universal Analytics a cessé de traiter les nouvelles données. Pour continuer à mesurer les performances de son site internet, un passage à GA4 (la nouvelle version de Google Analytics) a été nécessaire, voire imposé par Google.
Mais la solution de Google reste non conforme aux règles du règlement général sur la protection des données (RGPD), et nous avons accompagné de nombreux clients dans des migrations vers Piano Analytics / AT Internet ou encore Matomo, alternatives non seulement validées par la CNIL mais pouvant également être exemptées du recueil de consentement.
Que dit la CNIL déjà ?
En 2020, la CNIL a renforcé sa réglementation relatives aux cookies et au RPGD. Les traceurs utilisés par l’éditeur d’un site web ou d’une application mobile ainsi que par des tiers sont, depuis, soumis à l’obligation de recueillir le consentement de l’utilisateur.
Les lignes directrices de la CNIL impliquent que le recueil du consentement respecte les dispositions de l’article 4.11. du RGPD, lequel définit la notion de consentement comme toute manifestation de volonté, libre, spécifique, éclairée et univoque (la poursuite de la navigation de l’utilisateur sur le site web ou l’application mobile est insuffisante : qui ne dit mot ne consent pas.).
Avec ce renforcement, les bandeaux de recueil de consentement ont fleuri sur l’ensemble des sites. Mais des exemptions sont possibles, à certaines conditions :
- Délivrer une information claire et complète,
- Proposer un mécanisme d’opposition accessible sur tous les terminaux,
- Ne pas recouper les données collectées avec d’autres systèmes de traintement,
- Exploiter les cookies uniquement à des fins de production statistiques,
- Ne pas permettre le suivi de navigation des internautes sur d’autres sites,
- Ne pas conserver les cookies de mesure d’audience au-délà de 13 mois.
La nouvelle solution de Google est-elle toujours illégale ?
Même si Google Analytics 4 présente de nombreuses évolutions en matière de confidentialité des utilisateurs, la CNIL et ses homologues européens continuent à considérer la solution de Google comme illégale, pour des raisons d’hébergement des données collectées sur des serveurs américains (et donc hors du territoire européen).
Courant 2022, la CNIL a même imposé à plusieurs grands acteurs du web français (Décathlon, Auchan, Sephora…) de se mettre en conformité avec les dispositions du RGPD en raison d’une utilisation de Google Analytics jugée illégale. Un durcissement qui a obligé tous les groupes utilisant la solution de Google à s’interroger et à étudier sérieusement la question d’un changement d’outil.
Quelles sont les alternatives ?
Plusieurs solutions analytics existent. Elles ont l’avantage non seulement d’être validées par la CNIL mais également de pouvoir bénéficier du recueil de consentement, en respectant bien entendu les conditions rappelées plus haut.
Ces solutions permettent ainsi d’avoir de la visibilité sur l’ensemble du trafic, et pas seulement sur les utilisateurs qui acceptent le bandeau de cookies.
Parmi les plus connues : l’Analytics Suite de Piano (ex AT Internet), Piwik Pro Analytics ou encore Matomo Analytics.
Chez UNAMI, nous avons accompagné de nombreux clients dans la migration de leur suivi analytics de Google vers une de ces solutions alternatives.
Vous êtes encore sur Google Analytics et vous vous interrogez toujours sur un éventuel changement d’outil ? Vous souhaitez en savoir plus sur les différentes alternatives ? Contactez-nous !